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gueule de bois

[-].ACCUEIL.

[I]. PRESENTATION DES PLUIES ACIDES

A). Définition

B). Formation

C). Origine

[II]. EFFETS SUR LES FORETS

A). Sur les sols

B). Sur les feuilles

C). Corrélation

D).Le déperrissement des forêts

[III]. SOLUTIONS

A). Oxydes de souffre

B). Oxydes d'azote

[ - ].CONCLUSION

[ - ].BIBLIOGRAPHIE


bordereau

II Effets des pluies acides en milieu forestier


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A. Sur les sols - B. Sur les feuilles - C. Corrélation 

- D. Les déperrissement des fortêts

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Les effets des pluies acides sur les écosystèmes forestiers, sont multiples et complexes. Ils résultent d’un ensemble d’effets se manifestant au niveau de l’air, donc des feuilles et au niveau des sols, donc des racines.

D). Le déperrissement des forêts

Une des principales conséquences pour les arbres est un phénomène appelé « le dépérissement ». Les pollutions atmosphérique, ne sont pas seules responsables, mais couplées aux causes climatiques (on pense bien évidement au réchauffement climatique et à l’augmentation constant du nombre de sécheresse tel que celle de 2003), et aux causes biotiques comme les scolytes, les parasites, ou les champignons, ont des effets désastreux. Il a de plus été montré que les causes biotiques n’interviennent que secondairement, c'est-à-dire lorsque les sujets sont déjà affaiblis (Regfuess et Rodenkirechen, 1984). Les pluies acides ont donc un rôle extrêmement  important dans le dépérissement des forêts. Dépérissement dont les principaux symptômes se manifestent par :

Chute précoce des feuilles. On note chez les feuillus, notamment le Hêtre, une chute de feuilles au cours de l’été, et chez les résineux, une perte prématurée des aiguilles anciennes : le Sapin et l’Epicea qui en bonne santé, gardent leurs aiguilles 7 à 10 ans, ne portent plus, lorsqu’on constate le dépérissement, qu’un nombre moindre d’ « années d’aiguilles », parfois seulement deux ou trois. A cette réduction foliaire s’associe assez souvent la naissance de nouveaux rameux : « pousses de détresses » sur les branches, naissance de nouvelles branches près du tronc (« descente de cime » du sapin).

chute_des_feuilles

Forêt dévastée par les pluies acides. République tchèque

Anomalies de ramification. Le manque de densité du feuillage de l’Epicéa, bien que s’expliquant en partie par une chute précoces des aiguilles, semble être dû également au non-dévellopement de bourgeons qui auraient donné normalement naissance à des rameaux secondaires. De même un des symptômes bien décrits du dépérissement du Hêtre est la « pousse en fouet » qui correspond à un manque d’élongation des rameaux latéraux, d’où un aspect « échevelé ». Chez certaines espèces, notamment le Frêne, mais aussi l’Aulne, le Saule, on observe que les pousses annuelles ne sont pas ramifiées ; elles sont nues, terminées par un simple bouquet de feuilles ce qui, peut-être correspond aussi à l’avortement de rameaux secondaires ou à l’absence de développement des feuilles basales de la pousse. Dans certaines régions, ou le dépérissement est net, on peut voir aussi des Pins sylvestres  dont la cime se termine par une pousse longue, couverte d’aiguilles mais sans rameaux, un peu analogue à la « queue de renard » de certains pins du Sud-Est américain.

Altération de la coloration. Chez les feuillus, le Hêtre en particulier, la périphérie des limbes, entre les nervures, commence à jaunir dès le printemps. Ce jaunissement s’intensifie au cours de l’été en même temps qu’il pénètre plus profondément entre les nervures. Chez l’Epicéa et le Sapin les aiguilles des pousses de l’année sont toujours bien vertes, mais dès le début du printemps suivant elles jaunissent à l’extrémité, puis sur toute leur longueur. Des ponctuations blanches peuvent aussi apparaître sur les jeunes feuilles. Elles se multiplient au cours de l’été, et chez les résineux deviennent de plus en plus nombreuses sur les aiguilles d’année en année.

Altération du port. L’une des causes de ces altérations est à rapporter à la formation de pousses de récupération, pousses de détresse du Sapin et de l’Epicéa, descente de cime du Sapin, port en candélabre du Sapin dans les Pyrénées Centrales (Cheret, 1984). L’autre, serait du à un manque de lignification tel qu’il est connu dans certaines maladies à mycoplasmes du mélèze, mais reste à confirmer. (braun et Finck, 1985).



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