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[-].ACCUEIL.

[I]. LES MASSES D'AIR

A). Air chaud, air froid

B). Brises côtières

C). Air stable, air instable

[II]. LES NUAGES

A). Généralités

B). Nuages d'instabilité

C). Nuages d'instablité limitée

D). Nuages de stabilité

E). Brouillards

[III]. CLASSIFICATION DES MASSES D'AIR

A). Air arctique

B). Air polaire

C). Air tropical

D).Air équatorial



les nuages

I.Les Masses d'air

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A. Air chaud, air froid - B. Les brises côtières - C. Air stable, air instable

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La principale caractéristique du monde aérien est sans doute qu’il est extrêmement influençable. Lorsque les particules d’air séjournent pendant un certain temps sur une aire géographique déterminé, elles finissent par acquérir des caractéristiques semblables : même humidité, même température… Elles constituent alors un ensemble homogène, une masse d’air. Ces ensembles peuvent avoir des dimensions très variables, jusqu’à des milliers de kilomètres d’étendue et des milliers de mètres d’épaisseur.

Une masse d’air est caractérisée en premier lieu par son origine. Mais comme elles voyagent et subissent alors des modifications jusqu’à devenir méconnaissables, il est nécessaire de les définir plus précisément. Deux notions sont alors à mettre en évidence. L’une concerne leur température (Qu’est-ce qu’une masse d’air chaud/froid, de quel chaud/froid s’agit-il ?) ; l’autre a trait à leur tempérament (stable ou instable).

A).Air chaud, air froid

Les sensations de chaud et de froid, tel que nous les éprouvons, sont souvent trompeuses. Notre évaluation du « plus chaud » et du « plus froid » est encore plus contestable. De toute façon, lorsqu’il s’agit de déterminer la température de la masse d’air qui envahit notre espace vital, nos impressions sensorielles, même justes, s’avèrent très insuffisantes. La notion de chaud et de froid en météorologie se situe à une toute autre échelle.

       Pour le comprendre, prenons l’exemple de l’air passant, sans condensation, par-dessus une montagne. Si on compare deux particules d’air prises à des altitudes différentes, l’une à 400 m, par exemple, dans la montée, l’autre à 1500 m dans la descente, on constate qu’elles n’ont pas la même température. Cependant nous savons que l’air, après avoir franchi la montagne, retrouve la température qu’il avait au moment de l’aborder. Peut-on vraiment dire qu’une des particules est plus chaude que l’autre?  En faite, pour les comparer efficacement, il faut les ramener par le calcul à une même pression. On constate alors que leur température est la même.

 Il en est de même pour un cas où la condensation survient. En revanche, dans le cas où l’air perd une partie de son eau en cours de route et que l’on compare deux particules d’air, l’une prise avant la précipitation, l’autre après, on constate qu’à la même pression l’une est réellement plus chaude que l’autre.

 En somme, de l’air chaud s’élevant en altitude peut atteindre une température très basse : il n’en est pas moins de l’air chaud. Une arrivée d’air chaud peut ainsi se trouver signalée par l’apparition en altitude de nuages constitués uniquement de cristaux de glace. Les sondages verticaux effectués à travers l’atmosphère permettent de connaître la température et la teneur en eau de l’air à telle ou telle altitude. En ramenant par le calcul différentes particules d’air à une même pression, dite pression de référence (1000 mb), les météorologistes peuvent savoir à quel genre de masse d’air ils ont affaire (doc. 1).


masse d'air

Doc 1 : Masses d’air chaud (rouge) et froid (bleu) sur l’Europe le 17 avril 2007 à 13h


météo france

 Doc 2 : Origine des masses d’air arrivant sur l’Europe

 

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