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II.Le nombre d'Or ches les plantes--- --- --- --- --- --- --- --- ---A.La croissance des plantes et Fibonacci- B. Phylotaxie - C. Quelques exemples---- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- ---B). La phyllotaxie ou l'art de la disposition des feuilles sur une tigeSur la
tige d'une fleur par exemple, les feuilles ne semblent pas
disposées de façon
totalement hasardeuse... On y
trouve un certain ordre. La phyllotaxie, un domaine précis
de la botanique,
s'intéresse à cette disposition et nous
révèle qu'on y trouve le nombre
d'or. Si l'on
observe attentivement un tournesol, on remarque deux types de spirales
(que l’on nomme
« parastiches »): les une
s'enroulant dans le sens
des aiguilles d'une montre (sens indirect , points ) et les autre dans
le sens contraire
(sens direct).Ces deux spirales se superposent les unes sur les autres. Au
cœur d’un tournesol, on
voit les parastiches. Il y a le
même motif dans les pâquerettes.
Elles présentent
donc elles aussi ces
spirales. Comme
le montre schéma suivant, on trouve deux types de spirales superposées
comme chez le tournesol : on a 34 et 21 spirales. Sens
indirect : 34 spirales Les
nombres de spirales dans les deux familles forment deux termes successifs
de la suite de Fibonacci. Maintenant,
si l’on s'intéresse à une jeune pousse
qui croît, au centre, on retrouve
l'apex, l'extrémité de la tige. C'est dans cette
zone que se situe le méristème
apical. Juste
autour de l'apex, il y a une formation de petits globules : les
primordia. Il
s’agit
d’un « ensemble de cellules en division
à l'origine d'un organe. Les primordia
formant de petites bosses encore indifférenciées quand on les observe
dans les méristèmes floraux ». Chaque
primordium s'éloigne de l'apex (en fait, l'apex
croît en s'éloignant des
primordia) et donne plus tard naissance à un
pétale ou à une feuille ou à un
autre élément. « Coupe
transversale de l'apex d'un jeune semis de Cette
configuration du départ explique l'espacement futur entre
les feuilles sur la
tige, leur futur plan d’organisation. Si on
considère l'ordre d'apparition des
primordia, on obtient des spirales.
Les
primordia sont situés à intervalles
réguliers le long de la spirale
génératrice (spirale initiale formée par les
primordia dans le temps). Un des
paramètre essentiel à la formation de ces
spirales est l'angle entre deux
primordia successifs. Les angles successifs prennent des valeurs + ou
– identiques
: leur valeur commune est l'angle de divergence. Cet angle à
pour valeur
137.5°. Les
variations de l'angle de divergence entre les
espèces varie très
peu.
En fait, 137,5 ° correspond exactement a la valeur
donnée par 360* ( 1 -
PHi ) = 137.50776405° . Cet angle
est nommé "angle d'or". Dès L’angle
d’or permet d’avoir
des feuilles espacées régulièrement. Un nombre d’or très utile…Des
chercheurs se sont penchés sur cette
particularité.
H. Vogel eût en 1979 l'intuition
que cette disposition si particulières des feuilles sur une
tige est optimale...
Les expériences numériques qu'il mena montrent
bien que cet arrangement
de feuilles est maximal si les primordia sont
séparés par un angle
divergent équivalent à l'angle d'or. Cela
vérifie bien ce que l’on a observé
auparavant, c’est à dire un agencement qui
permet d’avoir un espacement suffisant entre les rameaux. On
retrouve ici un phénomène analogue. Outre ce
problème d’optimisation de l’espace
occupé on sait ,grâce à des
études, que les
feuilles qui se développent tout autour d’une tige
- avec un angle de
divergence équivalent à l’angle
d’or - ont bien plus de chance de ne pas être
à
l’ombre (à cause de feuilles voisines trop
proches), et par conséquent plus de
chance de se développer normalement. L’ensoleillement
est aussi optimisé.
nombre
d'or - découle de lois physiques, de la dynamique du
phénomène. Ainsi, ils
démontrèrent qu'il n'y a pas à
admettre comme "postulat" l'existence
d'une constante qui décrit la disposition des primordia. En
démontrant cela,
ils prouvent par la même occasion que rien ne serait
écrit initialement dans
les gènes. Cette disposition en spirales résulte
de lois purement physiques. Mais les
changements dans la mophologie, c'est à dire si un
primordium sera une
feuille ou un pétale par exemple, correspondent à
des variations du taux de
migration des primordia. Au final,
on voit donc qu'il s'agit de la corrélation de facteurs
physiques et génétiques
qui contribuent à la création de la morphologie de la plantes
: la génétique
détermine entre autre les caractéristiques
temporelles de l'apparition
des primordia, et ensuite, la physique s'occupe du placement des primordia
donc des pétales ou des feuilles. <= page précédente --- page suivante =>*** Affichage optimisé 800x600 & 1024x768. Site testé sous Internet Explorer 6, Mozilla et Konqueror. TPE L'araignée et sa toile - 2004 |
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